Vlamm!!! ...
- Je n'ai même pas mal... je n'ai pas mal... je n'ai pas mal, je suis mort...Je suis mort!... Je suis mort et je n'existe plus!...
Une petite flaque d'eau et un peu de poussière. Ce qui reste 'un glaçon qu'on a laissé fondre sur une toile cirée.
Oh si, j'ai mal! Le glaçon s'est fracassé en tombant sur le sol dur, glacial. Elle m'a précipité dans des escaliers. Une chute qui ne finit pas. Une chute qui recommence.
Je tourne comme soleil fou. Chaque marche m'envoie méchamment un coup de pied. Je rebondis! Je rebondis!....
Je suis en bas, ratatiné; tous mes os brisés me déchirent -de l'intérieur. Je ne peux pas bouger; ça fait trop mal.
Les vibrations de la porte, qu'elle a claqué en partant, résonnent dans ma tête. Ses yeux, je les revois. Ils brillent et me fusillent.
Je ne comprends pas ce qu'elle dit! Elle ne crie pas, elle siffle. Elle parle doux pour que ça fasse ,plus mal
Tu devrais savoir que ça fait des années mon chéri ...
- Aïe, aïe! Mon chéri! Aïe!
... que j'en ai marre de toi!
Tu ne peux pas savoir ce que ça me fait du bien e te le dire en face.
- Du bien! Aïe, aïe!
En face, oui, en face! Ton cousin, oui ton cousin! On a attendu des années qu'il soit libre. Des années; mais maintenant, ça y est!
- Mon cousin ... des années ...
Mon cousin! Mais comment est-ce possible? Et comment est-ce possible que je n'aie rien vu? Des années! Des années! Mais pourquoi elle m'a dit ça? Pourquoi elle m'a dit dit ça!
Pourquoi est-ce que tu ne dis rien? Pourquoi tu me regardes avec ces yeux vides? Crie, pleure, dis quelque chose! Tu es vraiment un minable! Jusqu'au bout, un minable!
- Oh non! Ne ris pas comme ça; ça fait trop mal!
Tu es tellement pathétique! Tu vois ça me fait rigoler.
Tu ne dis toujours rien? Tu es un lâche! Je me demande comment j'ai pu t'aimer. J'étais bien jeune! Mais la vérité, c'est que dès le début, c'est ton cousin que j''ai aimé. Mais il était encore beaucoup plus jeune que moi. Et chaque fois qu'on baisait, c'était avec lui que je faisais l'amour.
- Oh non, arrête toi, tais toi!
Tu ne dis toujours rien? tu m'écoeures! ...
- Ça n'arrêtait pas! A la fin je ne pouvais même plus comprendre ce qu'elle disait. Ça l'a rendue folle de rage. Elle n'était pas comme ça. Elle n'avait jamais été comme ça. C'est pas vrai, on n'a pas vécu comme ça! C'est sûr, au début on s'aimait. Mon cousin, c'était encore un gamin au moment de notre mariage. Il avait à peine douze ans! Elle m'avait fait remarquer en riant qu'il avait l'air d'en pincer pour elle. Ça nous avait amusé, tous les deux, ce gamin amoureux de la fiancée de son cousin.
Quel salaud! Ce salaud s'était marié pour donner le change mais il est arrivé à ses fins. Et moi, moi qu'est-ce que j'ai fait? Qu'est-ce que je n'ai pas fait que j'aurais dû faire? Qu'est-ce que je vais faire? Comment je vais pouvoir vivre vis-à-vis de la famille? de nos amis? Oh, les salauds, les salauds!
jeudi 22 mai 2008
lundi 12 mai 2008
La Marquise de Sévigné
Y a marqué quoi ?
Y a marqué Marie de Rabutin-Chantal Marquise de Sévigné
La petite fille en robe rose que son père a placée sur la margelle de la fontaine se retourne pour qu’il la prenne en photo devant moi. Une photo de plus où je trônerai sur mon socle de pierre, en robe de bronze, au milieu de la fontaine.
Je suis pratiquement née avec la photographie et je ne peux pas compter tous les clichés qu’on a fait de moi, sans parler des cartes postales ! Il y a eu aussi des gravures, des peintures mais ça ne fait pas plus d’un siècle et demi que je suis là, à contempler le beffroi. Il y a même eu des interruptions. Pendant la seconde guerre mondiale j’ai fait de la résistance. Pour éviter de finir en balle de fusil allemand ou dans la collection privée d’un potentat du Troisième Reich, je me suis caché dans une ferme, au milieu de la paille. Je n’étais donc pas là pour les voir mourir, ces jeunes combattants français tués ici par les allemands le 24 août 1944. J’aime l’air martial de la plaque qui commémore leur souvenir, sur le pignon de la boulangerie, en dessous du beffroi : « Les combats de Nyons et de Grignan furent cités à l’ordre de l’armée ». C’est sûr que j’ai dû connaître certains d’entre eux encore enfants quand ils venaient boire l’eau de la fontaine qui continue de couler à mes pieds. Quelle misère, ces jeunes qui devaient être si beaux !
Mais je ne suis sure de rien. J’en ai tellement vu d’enfants et de saisons depuis le jour où, comme le dit la plaque apposée dans mon dos :
Une souscription nationale
A élevé cette statue
A l’immortelle Madame De Sévigné !!!
Le 4 octobre 1857
Les trois points d’exclamation, la majuscule de ma particule, tout cela m’attendrit. Je ne suis pas l’héritière d’une des plus nobles familles du dix-septième siècle, je suis de ce dix-neuvième siècle si plein d’espoir et parfois si balourd. Je suis du siècle de Nadar et de Victor Hugo ! Mais je suis aussi d’aujourd’hui et j’aime réchauffer ma carcasse à ce soleil de mai 2008 tandis que les martinets noirs patrouillent dans le ciel. J’ai l’intention de profiter de cette journée inauguré par l’habituelle visite de Philippe Jaccottet, un vrai poète, venu chercher son pain et son journal avant que les rues ne se remplissent de monde.
Je suis aussi curieuse que la marquise que je suis sensée représenter et mon grand plaisir est de regarder les gens sur la place pavée de frais. Il y a un couple de vacanciers en tenue décontractée qui descendent de la rue des Remparts. Une femme du pays, élégamment habillée, consulte les avis municipaux devant la mairie au ridicule fronton de temple grec. Elle n’est plus, l’époque où les femmes portaient des blouses à fleurs achetées au marché du mardi. Un retraité à casquette, chaussettes et sandales, admire les roses de toutes couleurs qui partent à l’assaut des pierres blanches des remparts. Un soixante-huitard attardé, avec ses cheveux en catogan et sa barbe grisonnante, tient par la main deux petites filles. Tiens, il a un fin anneau d’argent à la narine gauche, et un autre tout pareil à l’arcade sourcilière. Un homme imposant, cheveux blancs, bouc bien taillé, tête de félibrige, les rejoint. Ils décident d’aller s’asseoir à la terrasse du café, à ma gauche. A cette heure il reste encore des places. Je n’écoute pas les galéjades du serveur qui commente la saison de foot avec un habitué. Je n’écoute pas, mais j’aime cette musique joviale et familière. A mon âge ça rassure.
Dans la rue, en bas des remparts, un couple. Même de loin, lui semble immense. Elle, beaucoup plus petite, marche lovée à lui. Ils sont jeunes. Ils rayonnent de jeunesse. Je ressens le poinçon fulgurant de la jalousie. J’aimerais tant être à sa place à elle, accrochée à son bras à lui !
Ça alors ! Plus ils s’approchent et plus … Plus je le reconnais ! La même taille, la même assurance, le même air conquérant. Il est habillé comme les jeunes de son âge : tee-shirt et bermuda. Mais quelle classe ! La fille à ses côtés semble bien quelconque. Allons, Marie, la jalousie t’égare.
En tout cas c’est le portrait de son père au même âge. Il n’y a pas le moindre doute. C’est son fils ! Les yeux me piquent. Ça fait combien d’années ? Je ne sais pas au juste. Vingt-cinq ans peut-être. Cet été-là, une bande de hollandais avait passé la semaine dans le camping municipal. Tous les soirs ils venaient au bistro. Je l’avais tout de suite remarqué. C’était le plus grand, le plus beau. Le plus hardi aussi. Au début, il m’envoyait des baisers d’en bas. Ses copains rigolaient. Visiblement c’était lui le chef de la petite bande. Et puis un soir, le dernier soir, il est monté, il s’est assis sur mes genoux. Il a pris mon bras qui tient la plume en bronze et, sans façon, il m’a embrassé. Sur la bouche. Ses copains applaudissaient. Des flash ont crépité. Et moi, c’était la première fois. Depuis plus d’un siècle !
Et puis je ne les ai plus revus. Je les attendus, les jours suivants, et puis les années suivantes. Je l’avais presque oublié.
Mais voilà qu’ils s’approchent. Il se détache d’elle. Il me fait un petit signe de la main. Il lui explique quelque chose. En hollandais, j’imagine. En tout cas je ne comprends rien.
Il sort un appareil photo. Il me photographie. De près. Pas la fontaine. Pas le socle. Non. Que moi. Rien que moi.
Mais que se passe-t-il ? Voilà qu’il …
Il embrasse fougueusement sa compagne en me regardant. Et je sais que c’est moi qu’il embrasse. Mes lèvres de bronze s’écartent. Sa langue vorace fouille ma bouche. Sa langue trouve la mienne. Sa main se pose sur mon sein.
C’est fini. Ils me regardent tous les deux.
Non, je ne rêve pas : il m’a fait un clin d’œil. La donzelle, stupide, ne se doute pas que ce baiser ardent, c’est à moi qu’elle le doit.
Ils s’en vont, main dans la main. Je ne suis plus jalouse. Non.
Allez vite faire ce fils qui, un jour, à son tour …
Y a marqué Marie de Rabutin-Chantal Marquise de Sévigné
La petite fille en robe rose que son père a placée sur la margelle de la fontaine se retourne pour qu’il la prenne en photo devant moi. Une photo de plus où je trônerai sur mon socle de pierre, en robe de bronze, au milieu de la fontaine.
Je suis pratiquement née avec la photographie et je ne peux pas compter tous les clichés qu’on a fait de moi, sans parler des cartes postales ! Il y a eu aussi des gravures, des peintures mais ça ne fait pas plus d’un siècle et demi que je suis là, à contempler le beffroi. Il y a même eu des interruptions. Pendant la seconde guerre mondiale j’ai fait de la résistance. Pour éviter de finir en balle de fusil allemand ou dans la collection privée d’un potentat du Troisième Reich, je me suis caché dans une ferme, au milieu de la paille. Je n’étais donc pas là pour les voir mourir, ces jeunes combattants français tués ici par les allemands le 24 août 1944. J’aime l’air martial de la plaque qui commémore leur souvenir, sur le pignon de la boulangerie, en dessous du beffroi : « Les combats de Nyons et de Grignan furent cités à l’ordre de l’armée ». C’est sûr que j’ai dû connaître certains d’entre eux encore enfants quand ils venaient boire l’eau de la fontaine qui continue de couler à mes pieds. Quelle misère, ces jeunes qui devaient être si beaux !
Mais je ne suis sure de rien. J’en ai tellement vu d’enfants et de saisons depuis le jour où, comme le dit la plaque apposée dans mon dos :
Une souscription nationale
A élevé cette statue
A l’immortelle Madame De Sévigné !!!
Le 4 octobre 1857
Les trois points d’exclamation, la majuscule de ma particule, tout cela m’attendrit. Je ne suis pas l’héritière d’une des plus nobles familles du dix-septième siècle, je suis de ce dix-neuvième siècle si plein d’espoir et parfois si balourd. Je suis du siècle de Nadar et de Victor Hugo ! Mais je suis aussi d’aujourd’hui et j’aime réchauffer ma carcasse à ce soleil de mai 2008 tandis que les martinets noirs patrouillent dans le ciel. J’ai l’intention de profiter de cette journée inauguré par l’habituelle visite de Philippe Jaccottet, un vrai poète, venu chercher son pain et son journal avant que les rues ne se remplissent de monde.
Je suis aussi curieuse que la marquise que je suis sensée représenter et mon grand plaisir est de regarder les gens sur la place pavée de frais. Il y a un couple de vacanciers en tenue décontractée qui descendent de la rue des Remparts. Une femme du pays, élégamment habillée, consulte les avis municipaux devant la mairie au ridicule fronton de temple grec. Elle n’est plus, l’époque où les femmes portaient des blouses à fleurs achetées au marché du mardi. Un retraité à casquette, chaussettes et sandales, admire les roses de toutes couleurs qui partent à l’assaut des pierres blanches des remparts. Un soixante-huitard attardé, avec ses cheveux en catogan et sa barbe grisonnante, tient par la main deux petites filles. Tiens, il a un fin anneau d’argent à la narine gauche, et un autre tout pareil à l’arcade sourcilière. Un homme imposant, cheveux blancs, bouc bien taillé, tête de félibrige, les rejoint. Ils décident d’aller s’asseoir à la terrasse du café, à ma gauche. A cette heure il reste encore des places. Je n’écoute pas les galéjades du serveur qui commente la saison de foot avec un habitué. Je n’écoute pas, mais j’aime cette musique joviale et familière. A mon âge ça rassure.
Dans la rue, en bas des remparts, un couple. Même de loin, lui semble immense. Elle, beaucoup plus petite, marche lovée à lui. Ils sont jeunes. Ils rayonnent de jeunesse. Je ressens le poinçon fulgurant de la jalousie. J’aimerais tant être à sa place à elle, accrochée à son bras à lui !
Ça alors ! Plus ils s’approchent et plus … Plus je le reconnais ! La même taille, la même assurance, le même air conquérant. Il est habillé comme les jeunes de son âge : tee-shirt et bermuda. Mais quelle classe ! La fille à ses côtés semble bien quelconque. Allons, Marie, la jalousie t’égare.
En tout cas c’est le portrait de son père au même âge. Il n’y a pas le moindre doute. C’est son fils ! Les yeux me piquent. Ça fait combien d’années ? Je ne sais pas au juste. Vingt-cinq ans peut-être. Cet été-là, une bande de hollandais avait passé la semaine dans le camping municipal. Tous les soirs ils venaient au bistro. Je l’avais tout de suite remarqué. C’était le plus grand, le plus beau. Le plus hardi aussi. Au début, il m’envoyait des baisers d’en bas. Ses copains rigolaient. Visiblement c’était lui le chef de la petite bande. Et puis un soir, le dernier soir, il est monté, il s’est assis sur mes genoux. Il a pris mon bras qui tient la plume en bronze et, sans façon, il m’a embrassé. Sur la bouche. Ses copains applaudissaient. Des flash ont crépité. Et moi, c’était la première fois. Depuis plus d’un siècle !
Et puis je ne les ai plus revus. Je les attendus, les jours suivants, et puis les années suivantes. Je l’avais presque oublié.
Mais voilà qu’ils s’approchent. Il se détache d’elle. Il me fait un petit signe de la main. Il lui explique quelque chose. En hollandais, j’imagine. En tout cas je ne comprends rien.
Il sort un appareil photo. Il me photographie. De près. Pas la fontaine. Pas le socle. Non. Que moi. Rien que moi.
Mais que se passe-t-il ? Voilà qu’il …
Il embrasse fougueusement sa compagne en me regardant. Et je sais que c’est moi qu’il embrasse. Mes lèvres de bronze s’écartent. Sa langue vorace fouille ma bouche. Sa langue trouve la mienne. Sa main se pose sur mon sein.
C’est fini. Ils me regardent tous les deux.
Non, je ne rêve pas : il m’a fait un clin d’œil. La donzelle, stupide, ne se doute pas que ce baiser ardent, c’est à moi qu’elle le doit.
Ils s’en vont, main dans la main. Je ne suis plus jalouse. Non.
Allez vite faire ce fils qui, un jour, à son tour …
samedi 3 mai 2008
Après l’amour
Après l’amour il faut parler. Ne pas s’endormir immédiatement une fois l’affaire faite, comme le pratiquent hélas trop d’hommes dénués de toute délicatesse. Moi au contraire, sans me vanter, après l’amour je parle. Je parle malgré mes bâillements, malgré le léger sentiment d’écœurement que j’éprouve parfois devant ce tas de chair avachie qui repose à côté de moi. Malgré le léger sentiment d’étonnement aussi à la pensée que j’ai déployé tant de trésors d’humour et de séduction pendant toute une soirée de discothèque pour amener dans mon lit un morceau aussi peu reluisant. C’est bizarre mais c’est rare qu’après l’amour je retrouve l’attrait que j’avais prêté à ma conquête. C’est peut-être mon instinct de grand fauve qui s’ennuie de ses proies dès qu’il les a prises.
Toujours est-il que je parle. Mais attention. Pas de moi. Non, pas question de ces étalages de fatuité masculine, si insupportables. Je parle de la gonzesse. Et j’essaie de lui donner des repères. De lui être utile. De la faire progresser même.
-Tu sais, quand tu m’as fait ça et ça ? Et bien l’autre jour j’ai couché avec une fille qui me l’a fait comme ça et comme ça. Tu devrais essayer. Je t’assure que ce serait mieux. Tu sais je dis ça pour toi.
C’est vrai, pour quelqu’un qui est soucieux d’apprendre, il y a toujours des améliorations possibles. Des idées à glaner. Je crois que ça fait vraiment parti de mon rôle de séducteur d’aider mes partenaires à progresser. D’ailleurs elles comprennent très bien. Elles ne disent rien. Elles écoutent. Elles apprécient.
Il y en a même qui me disent : « Tais-toi, j’ai envie de dormir ! » Le monde à l’envers !
Samedi dernier il y en a une qui m’a dit : « Tais-toi ou bien je me casse » . Et quand elle est partie j’étais rudement content. J’avais tout le lit pour moi et le lendemain j’ai pu faire la grasse-matinée tout mon saoul.
Seul. Peinard
Toujours est-il que je parle. Mais attention. Pas de moi. Non, pas question de ces étalages de fatuité masculine, si insupportables. Je parle de la gonzesse. Et j’essaie de lui donner des repères. De lui être utile. De la faire progresser même.
-Tu sais, quand tu m’as fait ça et ça ? Et bien l’autre jour j’ai couché avec une fille qui me l’a fait comme ça et comme ça. Tu devrais essayer. Je t’assure que ce serait mieux. Tu sais je dis ça pour toi.
C’est vrai, pour quelqu’un qui est soucieux d’apprendre, il y a toujours des améliorations possibles. Des idées à glaner. Je crois que ça fait vraiment parti de mon rôle de séducteur d’aider mes partenaires à progresser. D’ailleurs elles comprennent très bien. Elles ne disent rien. Elles écoutent. Elles apprécient.
Il y en a même qui me disent : « Tais-toi, j’ai envie de dormir ! » Le monde à l’envers !
Samedi dernier il y en a une qui m’a dit : « Tais-toi ou bien je me casse » . Et quand elle est partie j’étais rudement content. J’avais tout le lit pour moi et le lendemain j’ai pu faire la grasse-matinée tout mon saoul.
Seul. Peinard
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