vendredi 11 novembre 2022

Église catholique en France

Nous ne sommes peut-être pas encore au fond du trou mais nous n’en sommes sans doute pas très loin.

Colère et tristesse.

Dans la nuit du 8 au 9 novembre, à quatre heures du matin une personne simple se sachant pécheresse se réveilla très triste. Elle se sentait ivre de colère et et traitait l’église de prostituée. Elle était fort heureusement trop ignorante pour penser au précèdent du prophète Osée.
Mais plus encore que la colère qui finirait par passer parce qu’elle en avait vu d’autres, c’était la tristesse à la pensée de ce qu’elle avait lu, que des personnes quittaient l’église sur la pointe des pieds, que d’autres rejoignaient les églises évangéliques, qui la tenait éveillée.
Alors cette femme sans malice, appelons la Véronique comme celle-là qui, dit-on, essuya la face du Seigneut, fit ce qu’elle faisait parfois quand elle n’arrivait pas à dormir. Elle prit son chapelet dans la poche de sa robe de chambre.
Elle commença par réciter son Credo, « Je crois en l’Église une, sainte, catholique et apostolique ». Cette femme était tellement simple, certains penseront peut-être qu’elle était bien bête, qu’elle ne se dit pas qu’en fait
d’unicité il y avait les catholiques, toutes sortes de protestants dont son gendre bien-aimé qu’elle adorait de rendre sa fille unique si heureuse, et même des orthodoxes. Elle s’était toujours demandée pourquoi ils s’appelaient orthodoxes alors qu’ils n’étaient pas catholiques.
Sur la sainteté elle avait appris que Pierre le premier Pape n’avait pas toujours été à la hauteur, pas plus qu’elle d’ailleurs. Donc elle prononçait ce mot sans trop se poser de questions.
Catholique ça voulait dire catholique donc aucun problème. Elle ne s’étonnait pas, elle était pourtant une si tendre mère, que pour son fils l’église se comporte comme une marâtre. Elle savait, et c’était un secret entre Dieu et elle, que son Denis était un bon gars qui s’était ouvert lorsqu’il avait rencontré Marc son conjoint. Oui, c’était vraiment un grand secret entre Dieu et elle. Peut-être la seule chose de prix qu’elle possédait. Tellement précieuse qu’elle n’en parlait pas même à son confesseur.
Apostolique: ça c’était le noyau dur. Pensez donc. La succession apostolique! La confiance que ça donnait! Les trop rares fois où elle avait vu son évêque. Sa joie, sa fierté! Elle n’en parlait pas avec son gendre protestant. Elle avait peur que cela le terrasse. Qu’il perde sa foi, qu’il se braque. Elle ne se sentait pas toujours très courageuse!
Ensuite après le Notre Père et les trois Je vous salue Marie elle attaque le dur en ce début du mercredi, le premier des Mystères glorieux, celui de Pâques.
Souvent elle récite son chapelet sans y prêter attention. Heureusement que les grains sont là pour la guider! Mais cette fois-ci elle prend le temps de regarder le tombeau vide, de penser aux apparitions de Jésus que ses disciples ne reconnaissent pas toujours immédiatement. Et voilà qu’elle réalise quelque chose d’inouï. Elle aussi se trouve devant le tombeau vide. Pour elle aussi dans sa vie il est vide la plupart du temps même. Elle aussi il lui arrive de rencontrer Jésus ressuscité et elle ne s’en rend pas tout de suite compte. Elle ne sait pas comment l’exprimer. Alors, pour dire quelque chose parce qu’il faut bien s’expliquer parfois, elle dit à ses petits-enfants qu’elle a la foi.
Et elle s’endort sans passer au mystère suivant,
Le lendemain à son réveil elle prie sur l’évangile du jour. Elle entend Jésus dire; « Il est inévitable que des scandales se produisent … » La tristesse l’a quittée, remplacée par la joie. Une idée folle lui est venue. Et si l’église à laquelle elle croit
n’était pas seulement l’église catholique à laquelle elle se sent appartenir de toute son histoire mais toutes celles et tous ceux qui ont la foi dans le Christ ressuscité? Et si son secret de mère aimante avec Dieu concernant son fils et son mari, d’autres qu’elle n’avaient pas le même genre de secrets? Et si son gendre protestant ne faisait pas parfois la même expérience que les apôtres devant le tombeau vide en lisant sa bible?
Alors elle décide d’inviter sa fille et son mari, son fils et son mari, ses petits-enfants dimanche prochain pour leur offrir un repas de fête. Une fête qui sera mémorable. Elle ne sait pas si elle pourra leur dire de quelle fête il s’agit. Et tant pis, une fois n’est pas coutume, elle ira à la messe anticipée du samedi pour avoir tout le temps de préparer un repas dans lequel elle mettra tout son amour.
Non mais!


mercredi 5 octobre 2016

La pie grièche

Quand les deux yeux fermés en un soir chaud d'automne que, par un sûr instinct, il pressentait devoir être le dernier, alors qu'il se tenait membres déployés, parfaitement immobile, sur la lame de granit schisteux que toute la journée le soleil avait chauffée, au fur et à mesure qu'il ralentit sa respiration, il sentit plus fortement la chaleur accumulée pénétrer sa poitrine et son ventre nus contre la pierre. Peut-être était-ce une certaine mémoire enfouie dans le système complexe des interactions physiques, chimiques, électriques dont il était constitué qui le poussait à imiter une fois encore, mais d'une manière s'il était possible plus parfaite que d'habitude, la minéralité des feuillets de roche parmi lesquels il se dissimulait. Pourtant ce jour-là le vieux chasseur ne sortait pas sa langue sensible, mobile. La saison devait en être passée.

Il portait en lui des fragments de son histoire comme la pierre sur laquelle il reposait portait des fragments de mica. Un doigt cassé s'était reconsolidé de travers: témoin de la rencontre d'un rival poussé par la même pulsion à l'accouplement que lui. Sa queue arrachée avait repoussé,  grotesquement double: exploit conservé précieusement dans le musée des souvenirs d'un ancien enfant demeuré cruel, mais qui avait cessé depuis longtemps d'être charmant.

Une pie grièche s'abat sur le lézard. D'un coup de bec elle lui casse le dos et clôt l'histoire.

mardi 4 octobre 2016

Exercice proposé par les Impromptus littéraires

P- Alors?
- Quand je suis allée chez le notaire je ne me doutais vraiment pas de ce qui allait nous arriver.
- Tu es énervante. Ne tourne pas autour du pot. Dis!
- Tu es paradoxal tu sais. Hier encore tu m'a fait une scène parce que tu trouvais que je ne te racontais pas tout les détails de ma journée. Ta maudite jalousie! Oh comme je t'ai haï!
- Oh Clara! Je t'en prie, excuse moi mais tu me fais griller d'impatience. Ma patience n'est pas expansible à l'infini. Tu le sais bien, alors arrête de me persécuter. Qu'a dit le notaire?
- Tu sais, je l'aimais bien mon grand oncle même si ça faisait des années à cause de toi que je ne l'avais pas revu.
- Clara, je t'en prie. On dirait que je te tenais enfermée!
- Avec grand-père je me souviens d'une fois où on était aller le voir en vacances. On avait pris le bateau. Il n'y avait pas encore de pont pour desservir l'île. 
- Clara!
- Je devais avoir huit ans. Tu te rends compte d'une aventure ... Je t'assure que ça ne sert à rien de tapoter la table, de soupirer, de te frotter le menton. Pour une fois où j'ai quelque chose à raconter ... -- Sois patient mon chéri, sois patient. 
- Clara, je t'en supplie ...
- Quand il avait fini sa journée au marais salant l'oncle rentrait pour motoculter son champ au bord de mer.
- Oh Clara, qu'est-ce que le notaire a dit?
- Tu sais l'oncle vivait très difficilement. Il nous laisse un lit, une table, une chaise, deux casseroles et ... et un vieux relax en acier tubulaire.
- Un vieux relax en acier tubulaire! C'est tout?
- Ah oui, j'allais oublier.
- Tu allais oublier quoi?
- Il nous laisse aussi la bicoque et le terrain.
- Bon dieu Clara! Tu aurais pu le dire plus tôt! Ça fait combien d'après le notaire?
- Il estime à plus d'un million.
- Un, un, un ...
-Un, un, un ... C'est bien la première fois que je te vois bégayer. En fait bien sûr on va se faire ponctionner mais le notaire dit qu'il nous restera de l'ordre de un million trois ... Eh bien, tu ne dis rien?
- Tu te rends compte ma chérie. On va pouvoir larguer cet appartement pourri en région parisienne dont le loyer me coûte la peau des fesses.
- J'en paye ma part!
- A la hauteur de tes revenus! Mais ce n'est pas le sujet. Ne m'interromps pas tout le temps, c'est vrai, c'est énervant! Je voulais dire qu'on va pouvoir se réoccitaniser en rachetant la maison de mes parents.
- Se réoccitaniser? La maison de tes parents? Tu crois? Tu crois vraiment? La maison de tes parents!
- Oui, bien sûr, la maison de mes parents! Tu verras, tu t'y habitueras.
- ... Tu as raison. Je verrai. Je m'y habituerai ... J'ai oublié de te dire que la seule chose que l'oncle ne nous laisse pas c'est son boutoué qui appartenait déjà à son grand-père.
- C'est quoi un boutoué?
-Le notaire m'a expliqué que c'est un outil dans les marais salants. Il en fait don au Musée municipal. - - Son conservateur était là chez le notaire et il était tout content. Il a dit que c'était la première fois qu'il en voyait un qui était si ancien.
- Ah la charogne! Il aurait pu nous le laisser et on l'aurait vendu à un antiquaire ou au musée.
- C'est bien là que le bât blesse avec toi mon chéri. Je vais te laisser te débrouiller tout seul avec le loyer de l'appartement. Ma part était si minime! Et je vais me chercher une petite maison en Bretagne.
- Mais Clara!
- Il n'y a plus de Clara pour toi. J'ai pris mon billet de train pour Rennes ce soir. Je vais chez ma sœur le temps que je trouve une maison. Maintenant tu me laisses faire mes valises et tu restes calme ou j'appelle la police.

lundi 18 janvier 2016

Ligne une XIV


Il a repéré le siège vide en duo lorsque la rame s'est immobilisée. Il s'est précipité et n'a pas pris le temps de vraiment regarder la femme qui lui fait face. Il est enrhumé et pour cacher ses yeux qui larmoient et ses reniflements il s'est immédiatement enfoui dans la lecture du supplément Livres du Monde. Il a seulement perçu que c'était une femme aux cheveux bruns. Le titre du livre dont il lit la critique: "La haine de la littérature". Un drôle de titre qui le laisse songeur. 

Il a besoin de cette escale entre l'univers familier de son son travail qu'il vient de quitter et ce déjeuner dans un restaurant avec son ami et sa compagne qu'il ne connaît pas encore.

Il entend un téléphone sonner en face de lui. Une sonnerie inhabituelle, le tintement d'une cloche. La sonnerie dure un peu. Le téléphone ne doit pas être directement accessible. Il imagine que c'est celui d'une femme qui le cherche au fond de son sac. Un homme n'aurait pas choisi une sonnerie aussi raffinée.

Allo. Comment vas-tu?
...
Je suis dans le métro. Tu aurais vu ton fils il était fou amoureux.
(La voix est très proche. C'est donc celle de la femme qui est assise en face de lui. Il entend une pointe d'accent étranger indéfinissable. Il arrête de lire pour écouter la conversation.)
...
Oui, c'est Jennifer. Il l'a vue.
...
C'était adorable, il était perdu.
...
He was melting. Il la regardait et ne disait rien.
...
Tu le verras ce soir
...
Bise.

La conversation s'arrête. Il finit son article. Il a envie de connaître la femme dont il vient d'entendre l'agréable voix, le délicieux accent. Quels sont ses rapports avec l'homme qui l'a appelée, est-elle sa maîtresse ? Sa mère ? À quoi ressemble-t-elle. Il rabat son journal et ne peut s'empêcher de lui sourire. Elle n'est pas jeune, pas âgée non plus. Elle répond à son sourire.

Vous avez l'air enrhumé. Je vais vous donner une pilule avec du propolis. Ça vous fera du bien (Elle fouille dans son sac)
... Merci. C'est gentil.
Non, je ne le retrouve pas. Je suis désolée.
Ce n'est pas grave. Mais pouvez-vous me dire le nom de ce médicament ?
Je ne sais pas exactement. Vous le trouverez chez Naturalia. 
... (Il lui fait un petit signe de remerciement de la tête)
...
Hmm 
...
Excusez-moi. C'est certainement très indiscret de ma part mais sans le vouloir j'ai entendu votre conversation d'il y a un instant au téléphone. Quel âge a le garçon qui était melting ? Douze, quatorze ans?
Il a trois ans et demi. Elle l'avait déjà gardé une fois avant les vacances. Il ne s'attendait pas à la revoir et quand il l'a vue il a été sidéré. Il ne savait plus parler. Il ne pouvait plus bouger. Il était perdu. C'était trop attendrissant.

La conversation se termine. Ils se sourient. Ils sont à la station Argentine.

Ils arrivent à la station Charles de Gaulle-Etoile. La femme commence à se lever.
- Excusez-moi. Il faut que je vous abandonne.
- Au revoir et merci.

mercredi 28 octobre 2015

La photo



 



 


  • Regardez Tantine, la photo qu’a faite Gérard le week-end dernier en allant à G.
  •  ???
  • Là, dans l’écran de mon téléphone. C’est comme ça que ça se passe maintenant les photos, Tantine. Gérard a pris la photo sur son téléphone et hop ! il me l’a envoyée dans ma boite aux lettres.
  •  ???
  • Vous reconnaissez ?
  •  ???
  • Mais si vous devez bien reconnaître. Voyons. C’était votre ancienne maison de vacances. Vous voyez le grand figuier qui bouchait toute la cour ? On vous plaisantait tout le temps en disant que si vous ne le coupiez pas il allait finir par tout envahir.
  •  ???
  • Et bien les nouveaux propriétaires l’ont taillé et ils l’ont gardé.
  •  ???
  • Le reste a bien changé. A la place de votre appartement au rez-de-chaussée il y a des boutiques. Vous voyez sur la droite, là où il y avait votre cuisine il y a un magasin de confiseries-salon de thé. Vous voyez il y a des tables dehors pour les clients.
  •  ???
  • Et à la place de votre chambre il y a une boutique de fringues ! Dans le grenier il y a la boutique d’un artisan qui fait des bijoux en verre et le salon d’une esthéticienne. Vous verriez ça, c’est splendide ;
  •  ???
  • Bon Tantine, il faut qu’on y aille. Ça fait plaisir de voir que vous avez l’air en pleine forme. On vous embrasse de la part de Gérard aussi. Il vous aime bien aussi, le fiston.
  •  ???




  • Ouf, ils sont partis. Quelle idée de m’apporter cette photo de ma vieille maison de vacances. Je l’aimais tant. Pourquoi ils m’ont forcé de la vendre avant d’aller en maison de retraite ?


 

samedi 7 février 2015

Ligne une XIII

Tout est inhabituel: la direction dans laquelle il va, aujourd'hui c'est vers l'est au lieu de l'ouest, le jour et l'heure, un samedi matin à sept heures et demi, généralement le samedi il n'ouvre pas les yeux avant huit heures. Il a mis son réveil trop tôt, il va arriver au lieu du rendez-vous en avance et trouver porte close. Quelle idée il a eue?

Il fait froid et humide dehors. Il décide de rester un quart d'heure au chaud dans la station pour s'éviter une attente à battre la semelle sur un trottoir. Il a le supplément Livres du Monde à finir. Cela tombe bien.

Les fauteuils de la station ont un peu une forme de coquetiers. Ils sont sensés dissuader les personnes sans domicile fixe de s'y installer. Et zut pour les esprits pervers qui ont transformé des sièges en instruments de torture!  Pour l'instant ce sont ses fesses qui sont inconfortablement resserrées. 

Il replie son journal. C'est l'heure de repartir. En se levant il est surpris par le spectacle de deux pieds nus, orteils en éventail. Un homme qu'il n'avait pas remarqué, trop absorbé par sa lecture est couché entre deux rangées de sièges au milieu de tout un barda. Il a étalé des vêtements qui ont l'air d'avoir séché toute la nuit sur plusieurs des inconfortables fauteuils coquetiers. 

Joli pied de nez à ceux qui veulent interdire le mobilier urbain aux gens de la rue!

Au retour de son rendez-vous il sort de sa station habituelle. Une jeune femme assise par terre dans le couloir du métro lui demande de l'argent. Il passe sans paraître la voir ni l'entendre et puis, sans qu'il sache pourquoi, se ravise et lui fait un beau sourire, un sourire qui le surprend lui-même. La jeune femme lui souhaite alors le bonjour.


vendredi 18 juillet 2014

Discussion dominicale




- Dans le dictionnaire de Furetière au XVIIème siècle M est féminin, M la lettre M.




- Et alors ?




- Rien




- Comment rien ? Tu es depuis plus d'une heure vissée à ton i-pad. Tu n'ouvres pas la bouche si ce n'est pour finir par me dire qu'au XVIIème siècle M était féminin comme ça : « Au XVIIème siècle M est féminin »




- Et alors ?




- Alors il ne faut pas me prendre pour un imbécile. Tu as dû passer le plus clair de ton temps sur tes blogs de filles pour me ramener cette nouvelle que M au XVIIème siècle était féminin et tu voudrais que je crois que c'est innocemment ? « Au XVIIème siècle M est féminin » Tu parles, comme si je ne te voyais pas venir avec tes minauderies féministes. Mais tu sais ton i-pad c'est Steve Jobs qui l'a inventé. Tu entends : Steve Jobs, Steve Jobs, un homme, tu entends : Un homme !




- Lui




- Comment LUI Comment LUI !!! Toi, la femme progressiste, pour toi un homme ça doit être riche, très riche. C'est ça que tu penses. C'est ça que tu penses ? Dis !




- …




- Ah, tu vois, tu ne dis rien. Et Furetière c'était une femme peut-être ? Non, c'était un homme !




- Tu connais Furetière ?




- Ne m'interromps pas ! Je sais qu'au XVIIème siècle il n'y avait pas de femme qui écrivait.




- Et Madame de Sévigné alors ?




- Madame de Sévigné … Madame de Sévigné … d'abord elle n'écrivait que des lettres … que des lettres à sa fille en plus …




- …




- Tu vois, tu finis par me faire dire des bêtises.




- Je reconnais, j'ai eu tort.




- C'est trop facile « Je reconnais, j'ai eu eu tort ». Les femmes vous êtes bien toutes pareilles, incapables de reconnaître vos torts. Ô je t'en prie, ne m'interromps pas. Je sais ce que tu vas me dire, je connais ta mauvaise foi mais avec moi les arguties féminines ne marchent plus.




- …




- …




- Alors on la fait, cette partie de Scrabble ?